Après "120 battements", 120 questions...

illustration2Semaine riche de réflexions, au lycée, autour des problématiques de l’engagement et de la discrimination, ici entremêlées. La projection du film de Robin Campillo au Méliès, lundi 13 novembre, à laquelle plus d’une centaine d’élèves a assisté, a été suivie, le lendemain, d’une très richecottonférence où Xavier Héraud, un participant aux combats d’Act Up, a pu donner son éclairage aux très nombreuses interrogations surgies de la salle. La vidéo de la cottonférence est accessible sur cette page. Vous trouverez ci-dessous quelques témoignages d’élèves.

La rencontre avec Xavier Héraud Le témoignage d’une élève de DSAA (Diplôme du design et des arts appliqués)

«À l'occasion d’une projection du film « 120 battements par minute » réalisé par Robin Campillo, le lycée Eugénie-Cotton a reçu la visite du journaliste et photographe Xavier Héraud lors d'une Cottonférence mardi 14 novembre. Ancien militant de l'assocation Act Up – dont Robin Campillo tire le portrait dans 120 battements –, Xavier Héraud a discuté avec une cinquantaine d’élèves, rassemblés pour réagir autour du film. Réel enrichissement du visionnage, cet échange fut l'occasion pour tous de revenir sur l'engagement militant d'Act up, incarné aussi bien par les personnages du film (ayant été inspirés de personnes réelles, notamment CleewsVellay ou encore Didier Lestrade) que par Xavier Héraud lui-même. Plus qu'une association d'aide aux malades atteints du sida, Act Up défend les droits de tous les séropositifs par le biais d'actions « coup de poing », et ce depuis le début de cette épidémie meurtrière. La conférence fut riche en éclaircissements concernant le film, permettant de démêler le vrai de la fiction, et d'engager une réflexion plus globale autour des droits LGBT, de la prévention du VIH et des traitements proposés pour stopper la maladie. En somme, ce fut une passionnante sensibilisation autour d'une problématique en constante évolution, dont l'importance reste et restera toujours d'actualité dans les années à venir. »
Lise, DSAA 1 

La vidéo de la conférence de Xavier Héraud

Le film « 120 battements par minutes » Extraits d’impressions d’élèves de la FCIL (Formation Complémentaire d’Initiative Locale) 

« Le film « 120 battements par minute » était à la fois compréhensible et touchant. On voit que l’association Act Up était un groupe solide (avec des personnes atteintes et non atteintes par la sida) qui se battait contre la maladie.Il y a des scènes qui nous montrent que cette association veut que les personnes non atteintes par le sida soient protégées afin de diminuer la propagation de la maladie.Je ne pense pas que les scènes intimes nous montrent grand-chose. On peut se poser la question de l’intérêt de mettre ces scènes intimes. Que nous montrent-elles ? Ont-elles un rapport avec la maladie ? »
Une élève de FCIL 

« Le film peut choquer mais cela fait réagir et réfléchir et permet d’apprendre de nouvelles choses concernant le sida : comment il est arrivé, différentes histoires de séropositifs, et ce qu’est Act Up. »
Une élève de FCIL

« « 120 battements par minute » nous parle d’une association, Act Up, qui a pour but de lutter contre le sida. Cette association est composée de personnes homosexuelles séropositive, mais pas seulement : on voit aussi une maman d’une personne hémophile. L’association mène des actions pour choquer mais à la fois pour prévenir des risques du sida. Ce film est aussi un film de romance car on nous montre deux personnes du même sexe  (deux hommes) qui s’aiment malgré la maladie de l’un d’entre eux. »
Une élève de FCIL

« Principalement, ce film démontre la relation entre les homosexuels et leur difficulté à survivre à cause du sida. Act Up fait des manifestations qui visent à choquer, avec par exemple des affiches provocantes ou des poches de sang lancées contre des entreprises. Les scènes intimes sont utiles pour montrer aux gens que les homosexuels ont les mêmes relations que les personnes hétérosexuelles. »
Une élève de FCIL

Mots-clés: Cottonférences

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