A l’occasion de la Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, 2 classes de terminale ont été inscrites à un projet national. L’objectif proposé par leur enseignant était de faire des productions graphiques à exposer lors des JPO du lycée. Après avoir vu le film de Robert Guédiguian « l’armée du crime » projeté au Méliès et un documentaire « la traque de l’affiche rouge », les élèves ont travaillé par groupe sur les biographies des résistants de l’affiche rouge ainsi que sur la mémoire de cet événement et ont rendu compte de leur travail sous forme d’affiches, BD ou carnet.
Le 2 mai, ils ont pu se rendre sur le lieu de leur exécution le 21 février 1944 au Mémorial du Mont Valérien.
Michel Guiragossian, enseignant d’histoire géographie
Vendredi 1er mars 2024, DSAA et DNMADE ont écouté la conférence sur le matrimoine présentée par Aurore Evain au Théâtre de la Bastille. Trois étudiantes témoignent :
« Une salle comble et attentive face au powerpoint explicatif de ce qu’Aurore Evain nomme le matrimoine. La présentation contraste avec ce que l’on attend d’une pièce de théâtre, mais aussi d’une conférence tant le ton oscille entre humour et révolte. Aurore Evain se fait portraitiste d’une vingtaine de comédiennes et dramaturges femme, à tort oubliées des programmes scolaires, voire de l’histoire du théâtre. Cet aperçu, à la façon d’une bande-annonce, ne peut que donner envie de se procurer l’écrit d’une de ces femmes de l’ombre. » Une étudiante de DSAA deuxième année.
« La conférence d’Aurore Evain sur le matrimoine avec un focus spécifique sur les femmes dans le théâtre fut très enrichissante. Elle nous a présenté un panorama complet des figures féminines oubliées de notre histoire. Aurore Evain a aussi rappelé l’importance et la provenance de l’utilisation du mot autrice. Dans une société où les inégalités de genre persistent, cette conférence importe pour la redécouverte ou même la découverte des femmes dans le champ du théâtre, en passant de Marguerite de Navarre à Marguerite Duras. » Une étudiante de DSAA deuxième année.
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Quelques étudiantes de DSAA et DNMADE ont découvert la danse Krump au Théâtre de la Bastille grâce au spectacle Cellules présenté par la danseuseNach.
Deux étudiantes de DSAA racontent :
« Krump, danse puissante. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Comme lors d’un combat, les mouvements sont saccadés, amples, précis. La danseuse se bat contre les autres, invisibles, dissimulés dans l’obscurité, mais aussi contre elle-même. Elle éprouve chaque pas, transmet autant d’émotions par le corps que par ses expressions du visage, exacerbées. Elle souffre, on le voit, on le ressent, puis se répare en silence. Tant par sa respiration que par son expressivité, Nach transmet beaucoup au public. Les histoires se superposent, la danse, les fonds vidéo projetés, l’improvisation s’entremêlent. Si je devais retenir un passage, ce serait la chorégraphie accompagnée par un téléphone dans la main, flash allumé, qui intensifie les mouvements avec un jeu de lumière saisissant. »
« La performance de Nach était surprenante. Dès le début du spectacle, une tension se crée grâce aux sons et aux jeux de lumières. La danseuse noue un lien fort avec le public à travers ses expressions et ses regards appuyés. Son souffle, parfaitement maîtrisé, semble être une seconde personne qui accompagne Nach. Puissant, fort et étrange, le spectacle nous fait ressentir autant de sensations que la danseuse qui les véhicule. »