Les étudiants de DNMADE 2 ont passé la journée à l’Atelier-Musée de l’Imprimerie à Malesherbes.
À côté de machines illustrant 500 ans d’évolution technique et industrielle (Stanhopes, presses mécaniques à cylindre, linotypes, monotypes, lumitypes, rotatives, offset…), le musée réunit du mobilier typographique (rangs, marbres…), des presses et des pierres lithographiques, du matériel de façonnage, de reliure (presses à percussion, massicots, cisaille…) et de dorure (fers à dorer…), des trames pour la photogravure, des presses d’héliogravure, de flexographie, de sérigraphie, des machines numériques et bien d’autres artefacts à découvrir sur place, dont une importante collection de livres acquis pour leur valeur graphique ou la rareté de leur édition.
Au programme de la journée : visite conférence dressant un panorama de l’imprimerie, temps libre pour découvrir les trésors du musée et l’exposition temporaire sur le typo-graphiste Marcel Jacno, atelier façonnage/pliage et impression typographique.
Une belle journée en immersion dans l’imprimerie pour les étudiants !
Enseignantes : Marie Hesse et Stéphanie Valentin
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Un peu en avance sur le calendrier (vacances obligent), les élèves du lycée Eugénie Cotton ont célébré avec beaucoup d’entrain la fête d'Halloween. Tout juste remis de la journée Octobre Rose, qui a eu lieu la veille, et du rose sous toutes ses formes, les élèves de tous niveaux confondus ont troqué leurs habits pastels pour du noir.
C’est avec l’esprit créatif qui les caractérise que les lycéens se sont présentés en classe, déguisés, maquillés, effrayants, effrayés, et tous se chamaillant quant aux meilleurs costumes.
Ainsi, la vie scolaire a observé avec un œil circonspect le Joker discuter du cours de physique avec un vampire, plus tard, Pennywise le clown se dépêcher de manger à la cantine, et en fin de journée, plusieurs visages ensanglantés se ruer vers la sortie.
En somme, malgré le nombre réservé de participants, et l’organisation un peu hâtive de l'événement, on ne peut que louer l’enthousiasme collectif qui marque ce dernier jour avant les vacances.
Aslan Solal Camyl
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Depuis les années 1980, Octobre Rose attire l’attention sur les risques du cancer du sein, une maladie qui touche une femme sur huit, soit plus de 50 000 cas en France seulement. Des bénévoles encouragent au dépistage et collectent des fonds pour la recherche et la prévention. Du 1er au 31 octobre, des événements sont organisés un peu partout dans le monde, et prennent chaque année plus d’ampleur.
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Le jeudi 20 octobre dernier, les étudiants en 3e année du parcours objet éditorial ont eu la chance de visiter l'atelier Legrand façonnage situé à Fontenay-sous-bois. Acteur majeur de la chaîne graphique, cet atelier développe, depuis près de 60 ans, une expertise unique mêlant gestes ancestraux et innovations technologiques au service de l’art du papier et de la fabrication de l'objet d'édition (livres, brochures, catalogues, livres d'artiste, livres-objet, etc)
Machine à coudre industrielle, massicot, encolleuse, assembleuse, presse à dorer, rogneuse, thermo-relieur pour dos carré collé, les étudiants ont parcouru les 1800 m2 de l'atelier et découvert des dizaines de machines différentes en bénéficiant des explications expertes de Christel Peslerbe. Placée sous le signe de la technique, cette rencontre passionnante a permis aux étudiants de mieux comprendre les procédés de fabrication et leurs contraintes.
Nous remercions chaleureusement l'ensemble de l'équipe pour leur accueil si chaleureux.
PAULINE PILARD / enseignante en DN MADE mention graphisme - parcours objet éditorial
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Du 10 au 14 octobre, le lycée Eugénie Cotton a accueilli l’exposition “ Viol, un Autre Regard ”, qui appartient à l’association Jeunes et Citoyenneté. Sa directrice, Blandine Grégoire, a loué l’exposition à divers établissements scolaires et municipalités.Tout au long de la semaine, les lycéens ont pu examiner les dix panneaux, disposés en cercle, sur lesquels figurent en quelques mots les circonstances d’un viol, racontés par les victimes elles-mêmes. Leur nom et leur âge au moment des faits est précisé. Chaque pancarte s’accompagne d’une idée reçue, et des faits qui la contredisent. Des“non” et des “faux” rouge vif tranchent sur le fond noir .Sur chacune d’elles, des vêtements accrochés à des cintres pendent de manière solennelle. Ce sont là les reconstitutions des tenues que portaient les victimes lors de leur agression. Les élèves affichent la même surprise : rien n’est aguicheur, rien n’est tape-à-l'oeil, ce sont destenues de tous les jours. Les chiffres étonnent pareillement. Seuls 10% des victimes portent plainte, 90% connaissent l’agresseur, et plus de la moitié se trouvaient chez elles (en confiance) lors du viol.
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