Les relations internationales

Mon expérience Erasmus, par Léa

Premiers jours à Rotterdam

Partir seule à l'étranger, pendant trois mois, pour un stage... Tout ça m'a semblé faire beaucoup de nouveautés à la fois. J'ai donc choisi de prendre les problèmes un à un pour faciliter mon intégration à ce nouvel environnement.

Première étape : Je suis donc partie le lundi 1er mai en bus de nuit accompagnée d'un ami. Arrivée prévue à 6 heures le lendemain matin. Un trajet en bus la nuit, c'est être réveillée par les ronflements des voisins, les bosses des autoroutes néerlandaises, la lumière allumée... C'est donc fatiguée que j'ai découvert pour la première fois ce pays et la ville où je passerai mes trois prochains mois. Premier constat : il fait plus froid qu'à Paris. Il est tôt. Les rues sont désertes. Il y a des vélos partout. Première impression : ici tout semble paisible. Entre les canaux qui traversent de larges pelouses, la cordialité des habitants et l'architecture locale typique, tout est réuni pour créer un cadre de vie agréable. Les piétons respectent les feux pour traverser, les voitures s'arrêtent toujours pour les laisser passer, et même les chiens respectent les zones qu'on leur accorde pour faire leurs besoins ! Est-ce qu'il est nécessaire d'en dire plus ? Je me suis donc installée dans un quartier résidentiel, très calme et familial, au troisième étage d'une grande maison. Pour faciliter mon adaptation, et me sentir plus rassurée, j'ai choisi de louer une chambre chez l'habitant. Une famille très accueillante composée de cinq enfants ! Finalement, si c'était à refaire je n'hésiterais pas.

Invitation à dîner : La famille m'a beaucoup aidée et conseillée tout au long de mon séjour pour rendre mon expérience aux Pays-Bas la meilleure possible. D'ailleurs, pour mon premier jour, ils m'invitent à dîner... J’apprends donc qu'aux Pays-Bas, c'est dîner à 18h30 ! Pile au moment où je rentre chez moi après une journée de cours. Je n'avais pas mangé aussi tôt depuis l'internat ! Après le repas, j'appelle ma famille. Il est 21 h 30, ils n'ont pas encore mangé. Choc culturel. Après une semaine touristique à découvrir le pays, il était temps d'entrer dans le vif du sujet et decommencer à travailler. Mon stage a donc débuté le mardi 09 mai au studio ThePhoneyClub enplein coeur de Rotterdam. L'équipe est petite, moins de dix personnes, tout le monde est accueillant, mais l'intégration est un peu difficile. Il faut trouver sa place dans un milieu professionnel alors que l'on a peu d'expérience et que l'on doit communiquer dans une autre langue. Heureusement, tous lesNéerlandais sont parfaitement bilingues et je n'ai rencontré aucun souci de communication en deuxmois de travail. Nouveau choc culturel lorsque je découvre progressivement à quel point les Néerlandais sont soucieux du bien-être de leurs employés. Je travaille quatre jours par semaine de 9 heures à 17 heures, on me répète que je travaille trop dur, on me force à prendre des pauses et on me renvoie chez moi lorsque je manque de sommeil... Je travaille trop dur ? Finalement, j'ai pu pleinement profiter du pays grâce à tous ces week-ends prolongés : Den Haag, Amsterdam, Leiden, Delft, Utrecht… J'ai bénéficié des conseils de mes guides locaux au travail comme à la maison. J'ai donc eu la chance d'avoir un aperçu de nombreuses villes Néerlandaises, mais entre toutes, Rotterdam reste évidemment celle que je recommanderai.

Bilan après deux mois : Si je dois définir cette expérience Erasmus après les deux premiers mois à Rotterdam, ce serait enun mot : la nouveauté. Tous les enrichissement que je retiendraient viennent de l'addition d'innombrables expériences nouvelles. J'ai eu l'occasion de me confronter à un nouveau milieu professionnel incomparable à tout ce que j'ai connu auparavant, j'ai rencontré énormément denouvelles personnes au travail comme en dehors, j'ai découvert de nouveaux endroits que je n'auraipas eu l'occasion de visiter sans ce stage. Mais j'ai également profité de mon temps libre pour essayer énormément de nouvelles activités que je n'aurai pas essayées à Paris (sportives, créatives,culturelles, sociales). J'ai amélioré ma maîtrise de l'anglais et découvert une nouvelle langue (quelques mots de « Dutch »). Mais j'ai surtout osé faire ce dont je ne me pensais pas capable il y a six mois, à savoir, partir seule à l'étranger. J'ai été complètement séduite par le pays, le cadre de vie et l’environnement professionnel et je n'aurais jamais vécu tout cela en restant à Paris. Un concours de circonstances m'a fait atterrir dans la ville de Rotterdam que je n'ai maintenant plus envie de quitter. C'est pourquoi, je terminerai ce compte-rendu avec un retour plus que positif sur mon expérience Erasmus+. Je n'ai pas regretté une seconde mon choix depuis que j'ai posé un pied sur le sol néerlandais et je recommanderai cette aventure sans aucune hésitation à tous ceux qui l'envisagent (et surtout à ceux qui en ont peur !).

Doei doei 

Léa Guelaud(DSAA1 2022-2023)

Erasmus+ à Rotterdam

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European day of languages

illustrationThe students of DNL (European Section) organized the European Day of Languages to promote linguistic diversity in Europe. This event was held on Wednesday, October 04, 2017 from 2:30 pm to 5:30 pm.

Quizzes were organized to test the participants' knowledge of European languages.
The winners received rewards (goodies, bracelets, cakes...).

All the branches of the school were represented and we want to thank the pupils and their teachers for their participation.

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Velkommen til norske studenter ou le lycée à l'heure norvégienne

le groupe norvgien devant le lyceAu cours de la semaine du 13 mars, le lycée Eugénie Cotton a eu l'honneur et le plaisir de recevoir  des élèves norvégiens du lycée Sandvika High School accompagnés de leurs professeurs de français, Amalia et Vivien.

Les élèves de 1AA1 et 1AA2 ont pu échanger avec les norvégiens, découvrir ainsi le système scolaire et les spécialités culinaires comme le « brunost », fromage brun norvégien. Ils ont pu aussi participer à un workshop autour de la thématique « zéro chute » ou comment penser le design par le zéro déchet. Un atelier incitait les participants à réfléchir à la conception d’un luminaire en utilisant du carton récupéré, par découpe et assemblage. L’idée était de ne pas avoir de chute de carton à la fin. Un atelier à partir de kakemonos publicitaires en bâche imprimée et donc destinés à être jetés à la fin de l'événement a également réuni les élèves dans une ambiance conviviale et détendue. Dans ces bâches, des sacs ont été découpés en optimisant le matériau afin de ne pas générer de déchets. Chaque élève a ensuite assemblé son sac en couture sellerie avec du matériel utilisé dans le travail du cuir.Avec nos élèves, les lycéens norvégiens ont visité le palais Galliera pour l’exposition 1997 Fashion Big-Bang.

Le lien ci-dessous vous permet d'accèder à l'article publié sur le site du  lycée norvégien.

(Sélectionner "langue française" en haut à droite).

https://viken.no/sandvika-vgs/aktuelt/fokusnyhet/studietur-og-samarbeid-med-vertsskolen-lycee-eugenie-cotton-i-montreuil.157077.aspx

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